3 Les chutes de Gocta

Notre troisième matin à Chachapoyas, on ne veut pas perdre de temps; on quitte notre auberge assez tôt pour trouver un moyen de transport qui nous emmène aux chutes de Gocta.

Le propriétaire de l’auberge est à la récéption et nous demande gentiment comment se sont passées nos aventures de la veille, ainsi que ce que nous avons prévu de faire le jour même. On lui explique notre “plan” pour arriver aux chutes d’eau et il nous corrige rapidement, en nous disant que l’entrée au sentier vers Gocta doit obligatoirement se faire avec un guide, et que la seule garantie de pouvoir rentrer après la visite est d’y aller avec une agence. Il nous prévient que le minivan d’une agence vient de partir de la ville en direction des cascades, et que si on se dépêche, on peut le ratrapper en taxi..

On se sait pas vraiment que croire, mais finalement on décide de rejoindre le tour, afin de s’épargner une journée difficile après celle de la veille.

On ratrappe donc les autres touristes et nous voilà partis pour deux heures de minivan vers le village d’où le sentier vers les chutes de Gocta commence. La randonnée se révèle plus douce que celle de la veille, mais ce n’est quand même pas une promenade tranquille, surtout après ce qu’on a fait subir à nos jambes à Kuelap!

On arrive aux chutes après environ 3 heures de marche. On est surpris de voir que l’eau ne touche pas le sol directement, mais qu’elle s’évapore à quelques mêtres de la base. On dirait que des fantômes se jettent de la montagne..

Base de la cascade

La marche jusqu’au chutes d’eau de Gocta en vaut la peine; satisfaits de nous-même, on s’accorde une douche en dessous de la cascade.

On fait le chemin inverse vers le village d’où on est partis où un riche déjeuner nous attend (les portions péruviennes sont plutôt généreuses), puis on remonte dans le minibus pour rentrer à Chachapoyas. On discute avec deux touristes allemands qui nous racontent qu’ils viennent de rentrer de la forêt amazonienne, et qui nous détaillent leurs aventures en canoë depuis le village de Lagunas. On garde cette information dans un coin de nos têtes.

Oui, je m’arrête à chaque chiot que je vois 

On rentre à Chachapoyas assez tard et on rentre par hasard dans un restaurant à la décoration quelque peu étrange… de la lumière verte, des lianes synthétiques qui pendent du plafond, et des chaises qui imitent des citrons géants..

On décide de se lancer et d’enfin commender le fameux “cuy”. Le cochon d’inde nous est servi entier, avec la tête coupée et présentée sur le reste du corps, évidemment tournée vers moi.

On dévore le petit animal tant bien que mal, et, verdict: pas beaucoup de viande mais c’est plutôt pas mal!

Dégustation de cuy

Ces trois jours passés à Chachapoyas ont été très intéressants. La ville ainsi que ses habitants sont tranquilles et très agréables, et les sites aux alentours inratables.

Mais il est temps pour nous de nous rendre dans la jungle!

On se rend donc jusqu’à la ville de Pedro Ruiz (beaucoup trop tôt) pour prendre un bus de nuit jusqu’à la ville de Tarapoto. Après plusieurs heures d’attente et 7 heures d’un voyage assez incomfortable au premier rang du deuxième étage du bus, on y est. De là, il nous faut 3 heures de plus dans un taxi collectif pour arriver à Yurimaguas, une ville portière au climat chaud et humide.

On se permet un petit plaisir et on prend une chambre dans un bel hôtel avec climatisation et wifi dans les chambres, histoire de bien se reposer avant d’entrer dans la jungle pour de bon.

 

Categories: Articles en français

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