Nous quittons le Chili rural pour rejoindre la ville de Valparaiso, sur la côte. Nous avons entendu beaucoup de bien à propos de cette ville à l’ambiance bohème.
C’est une ville portuaire qui a connu une forte activité avant l’ouverture du canal de Panama. Le port fonctionne toujours et occupe une grande partie de la côte, mais en s’éloignant du centre on y trouve quelques jetées remplies de bons restaurants de poisson.
Notre premier défi est de trouver notre auberge, perchée sur l’une des nombreuses collines qui forment la ville. Les maisons de Valparaiso forment un ensemble très beau et très coloré.
Il y a au total 44 collines qui dominent Valparaiso, ce qui rend la visite de la ville assez sportive mais vraiment très agréable. On prend d’étroits escaliers pour monter et descendre des collines puis on emprunte quelques uns des typiques funiculaires de la ville encore en marche.
On reste trois jours à Valparaiso, passés à se balader dans les petites rues de cette ville pleine de charme. Valparaiso est le paradis de l’art urbain; on y trouve à chaque coin de rue un graffiti plus impressionnant que le dernier. A vous d’admirer les oeuvres!
Il est temps de nous rendre à Santiago, capitale du Chili. Nous sommes un peu appréhensifs, puisque la plupart des personnes rencontrées en chemin jusque ici nous ont dépeint un tableau assez négatif de la ville. Mais pour nous c’est un passage obligé, puisque nous avons un avion à prendre.
Et en fait, Santiago n’est pas si horrible que ça, et on trouve la ville plutôt agréable.
Il y a plein de parcs bien aménagés où les habitants viennent trouver un peu d’ombre. C’est le début de l’été et il fait une chaleur d’enfer à Santiago. Les enfants se baignent dans les fontaines publiques et les chiens s’amusent avec les arroseurs automatiques. Il y a même une grande piscine en plein milieu du plus grand parc de la ville.
Et comme à Valparaiso, on y trouve un bon nombre de jolis graffitis.
Nous restons dans le quartier de Bellavista, le quartier “bohème” de Santiago. Il y a des bars et des restaurants partout, et surtout, le quartier est situé au pied d’une colline dont le sommet peut être rejoint à l’aide d’un funiculaire inauguré en 1925.
Alors que nous faisons nos sacs à dos pour la dernière fois, nous réalisons que nous ne quittons pas seulement Santiago, mais aussi l’Amérique du Sud… Nous arrivons à la fin de cette merveilleuse aventure…
Pourra-t’on survivre sans nos sacs à dos??
Categories: Articles en français